Réunis cette semaine à Dubaï à l’occasion du Sommet mondial du sport, Gianni Infantino a profité de sa prise de parole pour rappeler l’ambition de la FIFA : rendre le football plus spectaculaire. Parmi les pistes envisagées, une évolution majeure de la règle du hors-jeu est sérieusement à l’étude, avec une orientation clairement favorable aux joueurs offensifs.
Aujourd’hui, il suffit qu’un attaquant dépasse très légèrement le dernier défenseur pour être sanctionné, parfois à quelques millimètres près. Le projet discuté changerait radicalement cette interprétation : un joueur ne serait désormais en position de hors-jeu que s’il se situe entièrement devant le défenseur. Une nuance de taille, qui forcerait les lignes arrière à adapter leur positionnement et leur manière de défendre.
Cette idée ne sort pas de nulle part. Elle est défendue depuis plusieurs années par Arsène Wenger, ancien entraîneur emblématique d’Arsenal et actuel directeur du développement du football mondial à la FIFA. Surnommée la « loi Wenger », cette proposition sera examinée le 20 janvier prochain à Londres lors de la réunion annuelle de l’IFAB (International Football Association Board), l’organe garant des lois du jeu.
Si elle franchit cette première étape, la réforme pourrait ensuite être soumise à l’Assemblée générale de l’IFAB en février. D’après le journal espagnol AS, la FIFA viserait une entrée en vigueur dès la saison 2026-2027. Cette adaptation ne ferait pas disparaître toutes les controverses liées à l’arbitrage, les décisions serrées resteraient inévitables, mais elle s’inscrit clairement dans une logique de football plus offensif, avec davantage d’actions décisives et d’occasions de but.
