Union : David Hubert pourra-t-il continuer dans la lignée de ses prédécesseurs ?

Union : David Hubert pourra-t-il continuer dans la lignée de ses prédécesseurs ? - Tom Oliver

Le club bruxellois a surpris tout le monde en annonçant l’arrivée de l’ancien anderlechtois pour succéder à Sébastien Pocognoli. Mais si le choix peut étonner, il reste pourtant dans la lignée des précédents…

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@UnionStGilloise

L’Union a finalement trouvé son nouvel entraîneur, après le départ surprise de Sébastien Pocognoli en direction de Monaco ! Après s’être heurté au refus du Sporting de Charleroi concernant Rik De Mil, le club bruxellois s’est finalement rabattu sur la piste David Hubert, qui quitte donc OHL et qui vient mettre un terme aux interrogations concernant l’identité du futur coach unioniste.

Mais, si le chapitre est clos, le choix Hubert a de quoi poser question. L’ancien Diable rouge arrive à la tête du club champion de Belgique en titre, actuel leader de Pro League et engagé en Ligue des champions alors qu’il ne compte que très peu de références : il avait passé près d’une saison à la tête du Sporting d’Anderlecht avant d’être remercié avant les Playoffs lors de la saison 2024-2025, et il vient de connaître un début de saison compliqué à OHL, qui est avant-dernier du championnat belge avec 8 points en 10 matches.

Deux expériences mitigées, donc, qui induisent la question suivante : a-t-il les épaules pour lutter pour le titre avec l’Union, qui réalisait un début de saison de rêve avant de traverser une zone de turbulence à cause du départ de Pocognoli, débauché par l’AS Monaco ?

Geraerts, Blessin et Pocognoli n’étaient pas non plus des évidences

S’il est bien évidemment impossible de répondre directement à cette question et de prédire la réussite ou non de David Hubert du côté du Parc Duden, il convient de rappeler que ces prédécesseurs n’arrivaient pas forcément avec des meilleures références. Felice Mazzù avait repris le club après un passage complètement raté à Genk, Karel Geraerts était l’ancien adjoint de Mazzù mais il n’avait encore aucune expérience en tant que T1, Alexander Blessin venait d’être relégué en Serie B puis dans la foulée remercié par le Genoa, et Sébastien Pocognoli n’avait lui non plus aucune référence à la tête d’une équipe première.

Les trois coaches précédents (on exclut Mazzù de cette liste, étant donné qu’il avait repris l’Union en D2) étaient donc arrivés à la tête du club en amenant avec eux leur lot d’interrogations, et ils ont pourtant tous parfaitement réussi. Ce n’est donc pas une réelle surprise de voir le club saint-gillois opter pour un jeune coach qui manque de références plutôt que pour un « gros nom », même s’il vient encore de changer de dimension en devenant sacré champion de Belgique et en se qualifiant pour la Ligue des champions.

Reste désormais à voir si David Hubert pourra ou non s’inscrire dans la lignée de ses prédécesseurs, mais voir un coach de son profil débarquer n’est pas une si grosse surprise que cela, au vu du mode de fonctionnement habituel de l’Union. Et qui aurait dit, il y a un petit peu plus d’un an, que Sébastien Pocognoli allait mener l’Union vers le titre, alors qu’il arrivait sans expérience et qu’il venait de connaître un début de saison compliqué ? On souhaite désormais la même destinée à David Hubert…