Rafiki Saïd attend dimanche avec impatience : « J’ai vraiment hâte de participer à ce premier clasico »

Rafiki Saïd attend dimanche avec impatience : « J’ai vraiment hâte de participer à ce premier clasico » - Samuel Guadi

L’ailier du Standard de Liège a inscrit contre Bruges son tout premier but sous les couleurs Rouches. Ce dimanche, il espère faire de nouveau la différence dans le clasico contre Anderlecht.

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BELGA

Rafiki Saïd aborde avec excitation le grand rendez-vous de ce week-end : le Clasico entre Anderlecht et le Standard. Après avoir inscrit son premier but en bord de Meuse face au Club de Bruges, l’ailier comorien espère désormais transformer cette belle prestation en succès collectif.

Son but contre les Brugeois restera comme l’un des plus beaux de la saison à Sclessin. Sur une action individuelle remarquable, il a éliminé Joaquin Seys et Aleksandar Stankovic avant de conclure d’un tir imparable. Le stade a explosé, et lui-même a savouré ce moment unique. « J’avoue que c’était incroyable même si je suis quelqu’un qui intériorise ses sentiments. Il faut dire que c’est mon premier but depuis mon arrivée au Standard. Cela m’a procuré une sensation unique, surtout dans ce stade. C’est vrai que c’était un joli but. Je l’ai revu à plusieurs reprises cette semaine mais malheureusement, il n’a pas rapporté de points, ce qui reste l’essentiel à mes yeux. Je pense avant tout à l’équipe et au collectif. J’ai donc tourné la page pour me focaliser sur le déplacement à Anderlecht et après nos récentes prestations, je suis convaincu que nous pouvons gagner ce clasico. Le Standard a les qualités nécessaires pour l’emporter ».

Ce dimanche, l’ancien Troyen disputera son tout premier Clasico. Il a parfaitement conscience de la symbolique de ce match pour le public de Sclessin. « Même si je viens de France, je connais l’importance de ce clasico. Un match entre Anderlecht et le Standard, c’est un peu comme un PSG-Marseille en Ligue 1. Les fans nous l’ont bien fait comprendre et on ressent une certaine excitation avant ce match très particulier. J’ai appris qu’ils pourront effectuer le déplacement à Bruxelles dimanche. C’est un adjuvant pour nous, de savoir qu’ils seront présents même si ce match se jouera à Anderlecht. J’ai vraiment hâte de participer à ce premier clasico ».

À 25 ans, le Comorien n’est pas étranger à l’intensité des grands rendez-vous, notamment grâce à ses expériences en sélection nationale. « Oui, c’est vrai, les matches entre les Comores et Madagascar de mon équipier et ami Marco Ilaimaharitra, c’est quelque chose, croyez-moi. C’est toujours à guichets fermés et c’est en général sur terrain neutre. C’est le seul derby de l’Océan indien et ce duel pourrait donc s’apparenter à un clasico », confie-t-il avec le sourire.

Après des débuts prudents, Rafiki Saïd a trouvé son rythme. Son explosivité, sa vitesse et sa créativité dynamisent le jeu offensif liégeois. Mais c’est aussi dans son attitude défensive que l’ailier s’est distingué ces dernières semaines. « On m’a reproché de négliger cet aspect du jeu. Certains prétendaient que je ne défendais pas alors que je cours énormément durant un match. Le coach Vincent Euvrard m’a beaucoup parlé et je pense que mon repositionnement défensif est à présent bien meilleur qu’avant. On l’a vu à Westerlo et contre Bruges, mais je peux encore faire mieux. Je me sens bien au Standard et j’apprécie la compétition belge même si le jeu est plus physique avec beaucoup plus d’intensité qu’en Ligue 2 française ».

Confiant et motivé, Saïd espère, à Anderlecht, rééditer son exploit face à Bruges, mais cette fois avec, au bout, un résultat positif pour son équipe.