Olivier Renard a tenu à remettre de l’ordre dans certaines rumeurs qui circulent en ligne, appelant d’emblée à la méfiance : « Sur cinq infos des sites internet, quatre sont complètement fausses. Comme celle qui m’a été relayée par mon père et qui assure que je suis le grand ami de Besnik Hasi et que l’on se connaît depuis des années. »
Le directeur sportif d’Anderlecht dément fermement cette version : « La seule fois que j’ai parlé à Besnik avant qu’il ne devienne coach d’Anderlecht, c’était en 2014, juste avant qu’il ne prenne la succession de Van den Brom et qu’il devienne champion. » À l’époque, il avait même tenté de faire venir Hasi au KaVé, rappelle-t-il : « J’avais rencontré Hasi, alors T2 des Mauves, pour le faire venir au KaVé, mais le RSCA ne l’avait pas laissé partir. Depuis lors, on s’était juste croisés dans les stades. »
Pour Renard, la relation entre les deux hommes n’a jamais dépassé le cadre professionnel. Pourtant, certaines théories persistantes affirmaient qu’il protégerait Hasi par amitié ou en raison d’un agent commun : « Mais, ces dernières semaines, sur les sites, on pouvait lire que je ne le mettrais jamais dehors car c’est mon meilleur ami et qu’en plus, nous avons le même agent. Or, je n’ai jamais eu d’agent de ma vie. »
Un discours qu’il conclut en pensant aux supporters, souvent perdus au milieu de ces rumeurs : « Je me mets à la place du supporter qui doit se dire qu’il n’y a que des magouilles dans son club favori. C’est malsain. » Renard avait finalement choisi de nommer Besnik Hasi au poste d’entraîneur le 20 mars 2025, après le licenciement de David Hubert.
