Le match aurait pu se terminer autrement pour le KRC Genk. À la suite du but d’Aleksandar Stankovic (3-4), un duel aérien a vu le ballon retomber sur le bras d’Hugo Siquet, dans la surface brugeoise. Alerté par la VAR, Lawrence Visser s’est rendu au bord du terrain pour revoir les images, avant de maintenir sa décision initiale : pas de penalty pour les Limbourgeois.
Invité à analyser l’action dans l’émission Under Review sur DAZN, Jonathan Lardot a insisté sur le caractère très particulier de la phase. « C’est en réalité la première fois que nous sommes confrontés à une telle phase, où le ballon tombe du ciel et touche ensuite le bras », a-t-il expliqué.
Le responsable de l’arbitrage a ensuite rappelé les principes du règlement, notamment la notion de mouvement naturel. « Le règlement parle de mouvement naturel », a-t-il précisé. Dans ce cas précis, il explique que Siquet utilise ses bras pour s’élever et tente de jouer le ballon de la tête, sans effectuer de geste supplémentaire lorsque celui-ci touche son bras. Il rajoute que l’analyse est confirmée par les instances européennes : « Nous avons soumis la phase à l’UEFA pour validation, et ils valident aussi. »
Jonathan Lardot comprend toutefois pourquoi la VAR a jugé utile d’intervenir. Sur une image arrêtée, le bras du joueur semble clairement décollé du corps. Mais il met en garde contre ce type d’interprétation : les ralentis figés peuvent induire en erreur et ne reflètent pas toujours la réalité du mouvement.
Pour lui, l’analyse doit impérativement se faire dans son ensemble : « La prise en compte de la situation globale est essentielle. C’est un aspect difficile du règlement, mais je suis d’accord avec la décision de ne pas siffler de penalty ». Un avis qui ne devrait pas ravir les supporters de Genk.













