« J’aurais déjà pu venir en janvier dernier » : Lucas Pirard aurait pu faire son retour bien plus tôt

« J’aurais déjà pu venir en janvier dernier » : Lucas Pirard aurait pu faire son retour bien plus tôt - Samuel Guadi

Gardien titulaire en l’absence de Matthieu Epolo, parti à la CAN avec la RDC, Lucas Pirard est revenu cet été dans son premier club professionnel. Il aurait pu revenir à Sclessin bien plus tôt.

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BELGA

Neuf ans après avoir quitté le Standard pour rejoindre Saint-Trond, Lucas Pirard a bouclé la boucle durant l’été. À 30 ans, le gardien est revenu à Sclessin avec une mission claire : encadrer et pousser vers le haut Matthieu Epolo, dans la foulée de la retraite de Laurent Henkinet. Un rôle de doublure qu’il connaît bien, lui qui est passé par Courtrai, Beveren ou encore l’Union Saint-Gilloise sans jamais parvenir à s’installer durablement comme numéro un. Après plus de dix saisons chez les professionnels, son compteur affiche ainsi 133 matches disputés.

Ce statut, Pirard ne le cache pas, a parfois pesé. « Le statut de numéro 2 m’a souvent embêté. C’est à Saint-Trond que j’ai le plus joué, et quand je suis parti, ça a toujours été difficile de trouver une place de numéro 1. C’est compliqué, mais ça forge, et quand on fait appel à moi, je fais mon travail », a-t-il expliqué cette semaine en conférence de presse, à la veille de la réception de… Saint-Trond, le club qui lui avait ouvert les portes de l’élite. À plusieurs reprises, l’idée de descendre d’un niveau pour retrouver du temps de jeu lui a traversé l’esprit. « Oui, j’ai pensé à descendre d’un cran pour reprendre du temps de jeu. Mais j’ai souvent eu des possibilités en D1, et je voulais rester en D1 en me disant que je pourrais avoir une place de numéro 1 un jour. Je me suis toujours battu comme si j’allais jouer, c’est mon but. Et quand je suis bon, Matthieu (Epolo) va mieux aussi et c’est donnant-donnant. »

Son retour au Standard aurait d’ailleurs pu se produire plus tôt. Approché par Marc Wilmots l’été dernier, Pirard était déjà dans le viseur du club lors de la saison précédente, avant le changement de direction. « J’aurais déjà pu venir en janvier dernier. Ce n’est pas passé, Courtrai ne voulait pas. Il y a eu de nouveaux contacts aux alentours du mois de mars pour venir au début de la saison, puis il y a eu une nouvelle direction quelque temps après. »

Pensant alors que la piste liégeoise était définitivement refermée, le portier avait exploré d’autres options. « Dans ma tête, c’était fini. J’ai exploré d’autres pistes, et du jour au lendemain, j’ai reçu un coup de fil me proposant de revenir. Mon but était de revenir, pour ma famille et mes enfants qui sont ici. Je sentais aussi qu’il y avait quelque chose que je n’avais pas accompli. »