L’Australien Michael Matthews s’impose au sprint sur Eschborn-Francfort

Michael Matthews (Jayco AlUla) a remporté la classique allemande du World Tour entre Eschborn et Francfort sur 198,7 kilomètres jeudi.

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BELGA

L’Australien, 34 ans, a réglé le sprint d’un groupe d’une trentaine de coureurs battant en vitesse pure le Danois Magnus Cort Nielsen (UNO-X Mobility), 2e. L’Espagnol Jon Barrenetxea (Movistar), 3e, complète le podium du jour. Premier Belge à l’arrivée, Xandro Meurisse (Alpecin-Deceuninck) est 19e.

Pour sa 43e victoire en carrière, la première de la saison, Michael Matthews succède au palmarès à Maxim Van Gils vainqueur l’an dernier, mais non partant jeudi.

Le Néo-Zélandais Laurence Pithie (Red Bull-BORA-hansgrohe) et le Français Pierre Thierry (Arkéa-B&B Hotels) s’étaient échappés dès le kilomètre zéro. Pierre Thierry, 21 ans, se retrouvant tout seul à 110 bornes de l’arrivée. Son aventure aura pris fin à 97 bornes de l’arrivée après 90 kilomètres d’échappée.

La seconde montée du Grosser Feldberg (11 km à 5%), avant-derrière difficulté de la journée, avait écrémé déjà et émoussé à tout le moins une partie du peloton, dont plusieurs prétendants à la victoire au sprint comme Jasper Philipsen (Alpecin-Deceuninck) et le Français Paul Magnée (Soudal Quick-Step). Thibau Nys (Lidl-Trek) n’avait pas accompagné les meilleurs non plus.

La 3e ascension du Mammolshain (2,3 km à 8,3%) à 35 bornes de l’arrivée à achever de configurer le final sans autre dénivelé. L’Allemand Maximilian Schachmann (Soudal Quick-Step) et l’Autrichien Gregor Mühlberger (Movistar) ont bien tenté de s’extirper, mais avec le Norvégien Andreas Leknessund (Uno-X Mobility) dans la roue sans relayer (travaillant pour Magnus Cort Nielsen, son sprinter), leur échappée a pris fin à 18 km de l’arrivée. La victoire s’est jouée au sprint.