Pour sa première saison dans la grande ligue, Ajay Mitchell s’est révélé au grand public en disputant 36 matchs en saison régulière. Le jeune Liégeois, qui fêtera son 23e anniversaire le 25 juin, avait toutefois été écarté des parquets de janvier à début avril en raison d’une blessure à l’orteil. Mais il a bien joué lors de la plupart des sept matchs de la finale, et a participé au match décisif dimanche, en jouant moins d’une minute.
Quitte de ses ennuis grâce une opération, l’ancien arrière de Limbourg United (2019-2021) et Nanterre (2019) a terminé la saison régulière avec une moyenne de 6,5 points, 1,9 rebond et 1,8 assist de moyenne en 16,6 minutes. Il a ensuite enchaîné 11 matchs en playoffs, dont trois lors de ces «Finals» face aux Pacers.
Fils de l’ancien joueur américain Barry Mitchell, le Belge est passé par l’US Santa Barbara avant d’être drafté en 38e position par New York l’an dernier.
Le Thunder d’Oklahoma City, porté par son MVP canadien Shai Gilgeous-Alexander (29 points, 12 passes), a décroché dimanche à domicile son premier sacre NBA face aux Indiana Pacers, récompensant une franchise qui a misé sur la jeunesse de ses joueurs et de son entraîneur.
C’est toutefois le deuxième sacre pour le Thunder après celui acquis en 1979 lorsque la franchise était située à Seattle et connue sous le nom des SuperSonics. Depuis son arrivée à Oklahoma City en 2008, OKC a disputé une finale en 2012, perdue contre Miami.
Dimanche, le Thunder s’est imposé 103-91 lors d’un 7e match électrique pour remporter la série 4-3 et valider son couronnement, mais a longtemps tremblé face aux Pacers, pourtant privés de leur talisman Tyrese Haliburton, sorti blessé après sept minutes de jeu. Il s’est écroulé sur le parquet, avant de sortir définitivement, en larmes, touché dans le bas de la jambe droite.
Bien que privés de leur talisman, les Pacers sont restés dans la partie et ont âprement défendu leurs chances, les deux formations se rendant coup pour coup en première période, Indiana virant même en tête (48-47) à la pause.
Le Thunder a fini par faire la différence lors du 3e quart-temps (81-68), avec un peu d’adresse de loin, et malgré les arabesques de T.J. McConnell (16 points dont 12 lors du 3e quart-temps).
L’absence d’Haliburton s’est fait sentir en début de 4e quart-temps, les Pacers se retrouvant incapables de marquer pendant 4 minutes 30 marquant l’envol définitif des locaux.
Alors que la NBA célèbre un septième champion différent en sept ans, le Thunder possède les moyens de rester en haut de l’affiche, avec une masse salariale maîtrisée et un effectif de 25 ans de moyenne d’âge.
