Avec un effectif au complet, les Belges ont les moyens de leurs ambitions. «L’objectif est clair. On y va pour une médaille et pour défendre notre titre. Il y a vraiment moyen d’aller chercher quelque chose et tout le monde à ça en tête», a assuré la meneuse liégeoise, 28 ans, qui a joué le dernier match de préparation samedi à Ostende face à l’Allemagne (24 minutes, 13 points, 6 rebonds, 6 assists).
Avec 8 assists en finale, Julie Allemand avait distillé 52 passes décisives sur le tournoi il y a deux ans, devenant la meilleure passeuse de l’histoire de l’Euro avec une moyenne de 8.7 passes décisives. Deux ans plus tard, le titre est remis en jeu. «Il va falloir encore un certain temps d’adaptation, pour tout le monde», tempère-t-elle cependant.
Julie Allemand a joué 8 matches avec les Sparks de Los Angeles avec 2,8 points, 2,6 rebonds, 2,8 assists de moyenne, ne rentrant que mercredi en Belgique. «Regarder les matches des Cats n’était pas évident quand nos matches n’arrêtent pas. J’ai surtout discuté beaucoup avec les filles. Cela a été un peu compliqué au début parce qu’on a un coach qui veut que l’on court beaucoup, sans systèmes, alors qu’on est une équipe qui a besoin d’un peu de structure. Ce n’est pas comme en WNBA où c’est le talent d’abord. On est une équipe collective avant le talent individuel. Je vois une équipe qui se bat, je vois une équipe qui a beaucoup d’énergie. Peu importe comment cela tourne sur le terrain, on a envie de se battre les unes pour les autres».